Après notre sélection so rock-mantique de caftans poudrés pour ramadan, cap sur des couleurs pop et des matières plus travaillées.
Des similarités entre Fès et Kyoto ? Il y en a bien plus qu’on ne pourrait l’imaginer. Du point de vue historique, les deux villes impériales ont été fondées à la même époque : l’ancienne capitale des Idrissides a vu le jour en 789 alors que la cité des empereurs a été érigée en 794. Du point de vue culturel, si la philosophie zen, aussi minimaliste que rigoureuse, semble aux antipodes de l’esprit andalou-mauresque …
Un bien joli film. La créatrice de caftans Tamy Tazi y raconte ses débuts, son amitié et sa collaboration avec le couple Saint Laurent – Pierre Bergé, mais aussi sa passion pour les tissages …
L’inspiration marocaine, on la voit aujourd’hui partout et parfois même un peu trop. Avouons tout de même que le col, l’alignement des boutons et les finitions des manches de cette robe en tulle brodé d’un motif de dentelle signée par Ricardo Tisci pour Givenchy Haute Couture rappellent fortement les caftans des années 60 et 70.
Plus de Couture pour Tamy Tazi mais une exposition à son honneur au Royal Mansour Marrakech. En effet, celle qui a façonné l’élégance et le style depuis 1975 a fermé boutique léguant à la création marocaine un héritage inestimable.
Défiler à Paris est, et restera une belle aubaine. Hormis l’aspect prestigieux, l’opération peut s’avérer très lucrative. Deux fois par an, en janvier et en juillet, la Capitale de la Mode accueille pendant quatre jours, les plus grandes fortunes et leurs acheteurs.
@shoelifer
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